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Dernière mise à jour : 9 août 2023


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Rassasie-nous chaque matin de ta bonté, Et nous serons toute notre vie dans la joie et l'allégresse (Tehilim 90:14)

בס"ד

On raconte que les anciens étaient, bien plus que nous, pénétrés de la manifestation du divin dans la musique. La musique était intense et profonde, liée au Mystère et au Beau.


Elle représentait les sensations de l’âme pour les chinois, un feu consumant pour les indiens, la connexion à un monde plus pur pour les arabes, la disparition de la dissension sociale et de la maladie chez les grecs…


Chez les Hébreux, les notes divines de la harpe de David chassaient littéralement les démons de Saul. Depuis, lorsque l'esprit venu de Dieu s'emparait de Saül, David prenait sa harpe, en jouait avec les doigts; Saül en éprouvait du soulagement et du bien-être, et le mauvais esprit le quittait.(1 Samuel 16:23).


Depuis, lorsque l'esprit venu de Dieu s'emparait de Saül, David prenait sa harpe, en jouait avec les doigts; Saül en éprouvait du soulagement et du bien-être, et le mauvais esprit le quittait.(1 Samuel 16:23).

Confucius disait : «pour savoir si un pays est bien gouverné, il suffit d'écouter sa musique !» ;


en effet, la beauté de la musique était considérée comme un attribut nécessaire de la sagesse des peuples ;


l'art devenait un acte de foi, et en ce temps un homme pouvait dire : « Je connais la musique, donc je connais l'immensité des mondes organisés, l'immensité du mouvement des sphères !


J'écoute de la musique, — donc je me rapproche du divin ! Je crois à la musique, donc je crois aux dieux/ou à D. ! »


Non seulement l’enseignement de la musique était presque uniquement oral ; mais, la notation musicale écrite existait à peine, l'art ne se communiquait que directement du maître aux élèves, ou du musicien créateur aux exécutants.


De plus, le divin était défini par sa concordance avec “le cosmos”.


Cette concordance, souvent saisissable pour tous, dégageait beaucoup d'hommes des erreurs, en les rendant plus conscients, plus croyants, plus simples, et contribuait ainsi au perfectionnement esthétique et moral de l'humanité.


En lisant cette introduction, vous esquissez sans doute un large sourire.


On est aujourd'hui très loin de ces concepts !


L'expression artistique, presque dans toutes ses formes, et surtout dans le monde de la musique, ne cherche pas un but aussi élevé !


Le but à atteindre ne préexiste pas.


La recherche du divin qui précédait la musique a été bannie, elle est en exil.


C’est le résultat des sociétés mauvaises qui nous ont précédées et dont les dégâts matériels et spirituels continuent à influencer la génération...la rectification n’ayant lieu qu’à l’époque du Machia’h.



L’image de l’homme de cette fin de siècle est plutôt celle du somnambule.

L’image de l’homme de cette fin de siècle est plutôt celle du somnambule : il n’y a pas la présence de la conscience elle-même.


En termes de la Torah, il n’y a pas la présence de ce qui fait qu’un homme est une personne, c’est-à-dire une âme, en hébreu, une neshamah.


Or, un gouf, un corps vivant, pensant, sans neshamah est appelé golem. La société moderne ira-t-elle jusque là ? Jusqu'à fabriquer un golem ? Un corps sans néshamah ?


La société moderne ira-t-elle jusque là ? Jusqu'à fabriquer un golem ? Un corps sans néshamah ?

Séparer l’image du divin de l’homme revient à fabriquer un être humain qui fonctionne comme un robot ! C'est à dire un homme qui ne vit qu’au niveau instinctif de ses tendances biologiques.


Dans cette longue traversée du désert des peuples, on observe que cette conscience du divin est devenue aveugle, si éloignée du spirituel et de ses diverses manifestations…


L'homme avance sans boussole.


Alors, en cette période messianique, après des siècles de tâtonnements, de déni et d'erreurs, peut-on croire à nouveau à l’ouverture miraculeuse de la mer, de cette voie/voix à la bien-heureuse musique du divin ?


Peut-on l’espérer ? Peut-on l’attendre ? L’atteindre ? L’étreindre ? Enfin !


Plus le compositeur est inspiré, plus il se sent entouré de cette sphère aimante, environnante, agissante et invisible. Et plus il communique.

Plus le compositeur est inspiré, plus il se sent entouré de cette sphère aimante, environnante, agissante et invisible. Et plus il communique.


Ainsi pour appuyer ce vécu, Goethe* a dit : « Un attrait dominant relie le mâle à sa femelle, le même attrait dominant relie l'artiste à son art » ; il admettait dans toute force créatrice de l'homme une intervention magnétique, un élément aimanté ;


Liszt** de même que Goethe ne ramenait pas sa force créatrice à lui-même, mais à une volonté plus haute.


Ainsi, me faisant admirer un grand sapin agité par un balancement continu et régulier, il me dit : «Un de mes auditeurs m'interrogea un jour pour me demander une définition du tempo rubato. Ayant devant mes yeux un arbre pareil à celui-ci, balancé par le vent, je lui répondis : Regardez cet arbre, c'est le tempo rubato !» — « Il y a toujours beaucoup d'arbres », lui répondis-je, « mais le vent n'y passe pas ». Il sourit affirmativement, sentant que je l'avais compris.


La thora écrite est Hélas ! à l’image de l'écriture musicale, pareille à la Belle au bois dormant, qui a besoin, comme elle, du baiser du prince Charmant, de Son Souffle, pour lui redonner toutes ses lettres de noblesse ; car la partition musicale n'est pas la vie, mais la force qui conserve la vie.




La thora écrite est Hélas ! à l’image de l'écriture musicale, pareille à la Belle au bois dormant, qui a besoin, comme elle, du baiser du prince Charmant, de Son Souffle, pour lui redonner toutes ses lettres de noblesse ; car la partition musicale n'est pas la vie, mais la force qui conserve la vie.

Uniquement lorsqu'on réussit à lui rendre son souffle, la musique reliée au divin refleurit en quelque sorte le désert… Le corps rajeunit dans toute sa jeunesse et dans toute son impérissable beauté. Ce rajeunissement du corps a sa source dans l'âme du compositeur qui est elle-même reliée à la source divine.


Et sa chair a plus de fraîcheur qu'au premier âge, Il revient aux jours de sa jeunesse (Job 33:25).


C'est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, Qui te fait rajeunir comme l'aigle. (Tehilim 103:5).




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Le but du chant divin est un formidable élan d’éveil de l’âme.

Le but du chant divin est un formidable élan d'éveil de l'âme.


La recherche du divin nous libère en effet de notre engagement avec la matière et nous unit à l'Infini.


Nous devons continuellement renforcer notre vie spirituelle en chantant un nigoun.


Cela engendre ce renouvellement qui passe par les veines, à l’image des vagues, du flux et du reflux de la mer; nul ne les a unis, nul ne les sépare ; c'est ainsi que l'artiste peut donner à la mélodie de son âme ses propres pulsations de vie, grâce à son regain de jeunesse.


Ce rajeunissement fait allusion, si l'Homme le mérite, au renouvellement des années de sa jeunesse ; les jours passés dans l'obscurité reviennent vers la Sainteté, et le départ de ce monde est semblable à sa venue, sans faute.


Ainsi il aura le privilège de contempler l'agrément de D.ieu, et de fréquenter Son Sanctuaire (Tehilim 27:4).


Ainsi il aura le privilège de contempler l'agrément de D.ieu, et de fréquenter Son Sanctuaire (Tehilim 27:4).

Dans cette recherche continuelle, l’artiste est le canal de cette force de rajeunissement (ou de renouvellement) qu'il porte désormais en lui. Sa musique l’exprime, et sa source est jaillissante, car elle se trouve dans une force invisible et éternelle, rafraîchissante et apaisante à la fois.


Alors il reste une question : comment trouver la mélodie de notre âme afin de s'y connecter ?


Comment trouver la mélodie de notre âme afin de s'y connecter ? Si l’Homme cherche le Bien, il trouve cette note sublime qui le sauve(ra) ; il s’accorde alors au chant nouveau que chanteront les justes, car en Lui, ils trouveront leur récompense (Likouté Halakhoth 3).

Si l’Homme cherche le Bien, il trouve cette note sublime qui le sauve(ra) ; il s’accorde alors au chant nouveau que chanteront les justes, car en Lui, ils trouveront leur récompense (Likouté Halakhoth 3).


Nous savons maintenant que la musique et le chant divin sont des moyens très efficaces pour élever notre âme.


D'après les kabblistes, outre l'esseulement (hitbodédout) la musique est un tremplin pour accéder à la prophétie et à la purification de l'esprit.


Je rassasierai de graisse l'âme des sacrificateurs, Et mon peuple se rassasiera de mes biens, dit l'Eternel (Jérémie 31:14).


Dans une balade en forêt, l’oreille musicale du musicien constate ce rythme indéfinissable dans le mouvement des arbres ; quel est ce vent invisible qui fait bouger les branches des arbres sur ce rythme ?


N’est-ce pas l'image visible, vraie, du rythme contenu dans la musique ?


Comment alors transmettre cette musique dans cette simple vérité ?


Comment partager cette puissance communicative qui existe dans chaque note réalisée, dans le lien qui l'unit à la note qui précède, et à la note qui suit. C’est l'Unité, le Divin même !


Mais comment plonger dans cet infini sans s'égarer ?


Comment trouver le lien me reliant au tout créé ?


Montre bonté et vérité (Béréchit 47:29).


“ Montre bonté et vérité” (Béréchit 47:29).

Il faut revenir à la simplicité de la musique de son âme, comme on revient à l’éclat de l’enfant qui naît du ventre de sa mère, après des mois de cache-cache.


Un voile est déchiré, des cris, de l’eau et du sang.


Un jaillissement de lumière après des nuits de ténèbres.


C'est le réveil d’une âme endormie après un long rêve.


Le chantre est un être créateur, un être prophétique, qui ne dévoilera sa force créatrice qu'après avoir fait concorder ses aspirations artistiques individuelles d’avec sa recherche du divin ; de cette pré conscience soudain éveillée naîtra le partage d’avec tous les hommes, afin qu’ils re-connaissent l’Indéfinissable et l’immensité de Sa Grandeur.


Le chantre est un être créateur, un être prophétique, qui ne dévoilera sa force créatrice qu'après avoir fait concorder ses aspirations artistiques individuelles d’avec sa recherche du divin ; de cette pré conscience soudain éveillée naîtra le partage d’avec tous les hommes, afin qu’ils re-connaissent l’Indéfinissable et l’immensité de Sa Grandeur.

En enseignant et en partageant sa musique, il ne devra avoir recours qu'aux moyens les plus simples ; car à vrai dire la vérité consiste à semer le germe ; le chêne est dans le gland ; l'épi est dans le grain de blé ; donnant, en quelque sorte, le germe de la vie à chacun, chacun, selon ses moyens et sa capacité d’écoute le fera pousser, fleurir, fructifier.


Alors la musique sera vraie...et libre ; ce n'est qu'en réunissant ces deux conditions que le chantre communiquera le Divin.


“Dieu vit la lumière qu’il avait créée était bonne”, c’est une allusion à la lumière - à savoir la conscience de la Présence divine - qui imprégnera l’humanité dans les temps messianiques, le but ultime de la Création.


En ce jour, l'Eternel châtiera de sa forte, grande et puissante épée le léviathan, serpent droit comme une barre, et le léviathan, serpent aux replis tortueux; il fera périr aussi le monstre qui habite la mer. En ce jour, entonnez à son intention le chant de la Vigne de délices : Moi, l'Eternel, je suis son gardien, à toute heure je l'arrose. Pour que nul ne la maltraite, nuit et jour je la surveille. De ressentiment, il n'y en a point chez moi ; dussé-je en avoir, contre les ronces et les épines je marcherais en combattant, et d'un coup y mettrais le feu. 5 Mais plutôt qu'on s'attache à ma protection, qu'on fasse la paix avec moi, qu'avec moi on fasse la paix ! 6 Aux temps futurs, Jacob étendra ses racines, Israël donnera des bourgeons et des fleurs, et ils couvriront de fruits la surface du globe (Ésaïe 1-4).


A travers la lumière initiale, le monde atteindra sa perfection, qu’elle puisse arriver rapidement.







*Goethe (1749-1832) était un dramaturge, poète, scientifique, théoricien de l'art et homme d'état allemand.

** Liszt (1811-1886) est le père de la technique pianistique moderne et du récital.





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Rédigé par Sheinrose.


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Dernière mise à jour : 9 août 2023



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Les forces de l’obscurité engloutissent l’esprit et le cœur de l’Homme.

Les forces du mal est ce qui empêchent l'Homme de servir son Créateur ; elles sont appelées “chedim” (démons) en hébreu. Elles ont le pouvoir d’engloutir l’esprit et le cœur de l’Homme.


Ces forces de l’obscurité ont eu leur influence amoindrie lorsque Hachem a projeté Sa sainte lumière, symbolisée par la lettre youd de Son nom, et l’a ajouté au mot chin dalet, complétant la Création de notre planète par le Nom divin Chaddaï.


Cette intervention divine empêcha que l’emprise matérialiste devienne envahissante, évitant ainsi que l’Homme ne soit réduit à être un être incapable de lutter et de croitre spirituellement.


Le shabbat conduit à la perfection totale de toute chose dans le monde, et sans ce jour saint et la foi qui l’accompagne, tout fait défaut (Likouté Etsot, chap shabbat).


Chose surprenante, juste avant shabbat, si la création avait atteint un niveau inférieur, les chédim démons auraient alors acquis un corps, ce qui les aurait rendus suffisamment puissants pour “enfermer” l’Homme à jamais dans une vie de péché.


Les chedim (démons) mettent en cause le choix de l’homme pour servir D.ieu. “Le pas brusque” s’incarne dans une vie dédiée à la matérialité. Sa guématria est le chiffre 500.


La poursuite incessante des affaires de ce monde engendre inexorablement une dégradation spirituelle.


Les forces de destruction, connues comme sitra a'hra, sont renforcées à chaque fois qu'un péché est commis. Mais si quelqu'un reste continuellement conscient de la Présence de D.ieu il évitera la faute, alors que les orgueilleux et les impudents se livreront aux mains de la sitra a'hra.


La vie sanctifiée est celle qui est attaquée dans le champ de bataille du monde (guerre spirituelle) alors que la recherche du pouvoir, du luxe et du sexe a atteint un niveau jamais égalé.




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La poursuite d’une vie matérielle dénuée de spiritualité est décrite comme “un pas brusque” sans lumière divine. Voir vrai c'est avoir le yeux éclairés par la lumière divine (Likouté Moharan 1:9).

Les chedim (démons) mettent en cause le choix de l’homme pour servir D.ieu. “Le pas brusque” s’incarne dans une vie dédiée à la matérialité. Sa guematria est le chiffre 500.


Cela renvoie à la perte d’un cinq centième de la vue, qui représente un affaiblissement dans la capacité de s’attacher à Hachem.


Le Dieu du olam hazeh (de ce monde) aveugle leur entendement afin de les empêcher de voir la lumière divine.


La perte de l'entendement est en effet ce qui arrive à ces prétendus “gens heureux”. Leurs yeux s'assombrissent, jusqu’à en perdre la vue (Tehilim 69:23-24). Ils sont effacés du livre des vivants, et ne sont pas inscrits parmi les justes (Tehilim 69:29).


Il est écrit dans Likouté Moharan, Torah n°51, que le mensonge est nuisible aux yeux dans les domaines matériels et spirituels. L'Homme est trompé par ses yeux, son œil n'étant jamais rassasié.

Les forces de l’obscurité attaquent, crime sur crime, et l'Homme plus ou moins éloigné du divin (et donc mort spirituellement) est voué à voir sa capacité innée à se relier à D.ieu "détruite".


Le monde matérialiste aliène tout Homme (et jusqu’à quel point !) notamment à cause d’une consommation quasi outrancière ou débridée : les créatures en perdent non pas leur latin mais “leur âme” ; elles agissent ensuite sous l'influence des forces de la séduction et de la tromperie.


Ce combat pour l’anéantissement de l’attachement au divin est “Le” combat des forces obscures par excellence, et il me semble presque inéluctable compte tenu des sociétés actuelles.


Cela pose la question de savoir si cette guerre ne s'incarne pas dans le temps présent dans un programme d'anéantissement du spirituel, à savoir la destruction de la capacité de l'Homme à se “brancher” au divin.


Si les forces du mal réussissent ce plan machiavélique sur une partie de l’humanité, alors cette partie en sera réduite à se définir comme un être “sans vie véritable” et “habité par les forces du mal” (ce qu’à D.ieu ne plaise).


Moshe avertit am Israël de ne pas se tromper en utilisant ses ressources spirituelles pour renforcer les forces du mal. Ainsi, il dit "ne vous tailladez pas" que l'on peut également lire "ne donnez pas de légions à l'ennemi, au satan" Parasha Rééh.

Dans la parasha matot, lorsque les guerriers juifs ont épargné sur le champ de bataille les femmes madianites, Moshé leur a reproché leur échec causé par une grande erreur spirituelle.


A cause de la séduction des femmes madianites induite jusque dans la pensée de ces combattants, Moshé leur ordonna de donner 1/500ème de la part du butin de guerre -- allusion à l’imperfection qu’ils avaient causée par leur hirhour au Nom divin de Chaddaï (= à 500).


Cette offrande répara alors leur conscience et ils se repentirent de leur pensée coupable.


Aussi, le cinquantième de la part était une référence symbolique et explicite aux cinquante niveaux de olam hatechouva, le monde du repentir. La cinquantième porte de la kedoucha, là où Torah et Tefilah se rejoignent pour ne faire qu'un !



Ce déclin spirituel indiquait l’imperfection des prières dans le camp de D.ieu.

Cette guerre avait un caractère exceptionnel car elle avait lieu pour combattre la débauche et l'idolâtrie. Elle avait d’ailleurs coûté la vie de 24 000 juifs. Seul un mérite exceptionnel de ces combattants pouvait la remporter.


La convoitise envers les femmes madianites étant très forte, des pensées coupables risquaient toujours de disqualifier les combattants.


Il fallait par conséquent réfléchir et élaborer un plan d’attaque spirituel afin de remporter cet assaut. Et une armée avec une haute stature morale pouvait vaincre !


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Hachem a choisi un peuple qui lui est dévoué pour manifester Sa miséricorde.

Le D.ieu qui a dit autrefois "que la lumière brille au sein de l'obscurité" est celle qui brille dans nos cœurs. Cette miséricorde inclut les nations du monde.


Hachem traitera avec son attribut de miséricorde ceux qui sont exemplaires. Ils sont capables de surmonter les défis posés par le yetser hara, les forces de destruction.


Ils ont attaché leur être entier, physique et spirituel, à l'Unité infinie de D.ieu.


Toute leur démarche est motivée par l'amour de D. et non pas par un désir de récompense.


Ceci explique le Midrach selon lequel Hachem accorde Sa faveur à ceux qui ont trouvé grâce à Ses yeux, indépendamment de leurs bonnes actions.


Ils bénéficient des trésors gratuits qui s'offrent à ceux qui s'unissent à la Splendeur du tout-puissant.


J'ai supplié Hachem à cette époque-là en disant (...) Dévarim 3:23 Parasha Vaet'Hanan.

Tous ceux qui vivent sur la terre l'adoreront (la bête), sauf ceux dont le nom est inscrit dans le Livre de Vie qui appartient à l'agneau immolé avant la fondation du monde. Celui qui a des oreilles, qu'il entende! (Apocalypse 13:8).


Et je vis les morts, grands et petits, debout devant le trône. Des livres furent ouverts, et un autre livre fut ouvert, le Livre de Vie ; et les morts furent jugés d’après ce qu’ils étaient écrit dans les livres, selon ce qu’ils avaient fait (...) Quiconque, dont le nom n’avait pas été trouvé écrit dans le Livre de Vie fut précipitée dans le lac de feu (Apocalypse 20:14 et 15).


Le Livre de la vie dans lequel les juifs demandent à être inscrits à Roch Hachanah n’est autre que le Séfer Torah dans lequel chaque fidèle a sa lettre et sa place. Avoir le mérite de la trouver et d’y demeurer, c’est cela l’inscription dont il s’agit ! (Likouté Halakhoth - Kr’iath HaTorah 1).



La prière de Rosh Ha-Shana composée comme un hymne à la gloire de Dieu constitue une source sublime d’élévation spirituelle à la fois pour le peuple d’Israël et les Nations du monde.

Ainsi :


Heureux l’homme dont la première pensée médite la grandeur infinie de D.ieu, et qui cherche un secours en Celui qui maintient l’Univers dans ses limites.


Heureux l’homme qui se plaît à célébrer D.ieu sans cesse, à proclamer la justice de ses décrets, à reconnaître qu’Il agit pour Sa Gloire et qui attend le jour où le D.ieu de Justice prononcera Son jugement sur toutes les créatures.


Que D.ieu soit loué, glorifié, exalté et célébré !


Amen, vé amen !




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Toute l’humanité est comme l’herbe, toute sa gloire est comme une fleur sauvage, l’herbe se dessèche et la fleur tombe ; mais la Parole d'Adonaï dure à jamais (Esaie 40).


  • Tehilim 37

1 Ne te fâche pas contre les mauvais, ne sois pas jaloux de ceux qui agissent injustement. 2 Car ils sont fanés aussi vite que l’herbe et ils se flétrissent comme le gazon vert.


Les hommes livrés à eux-mêmes sont incapables de plaire à D.ieu.


En ces derniers jours, l’humanité est unie dans un profond gémissement et dans les douleurs d’un enfantement.


Car...


La gloire du Seigneur va se révéler/ et toutes les créatures/ ensemble / en seront / témoins / c'est la bouche de l'Eternel qui le déclare.


Si de nombreux témoins ont cherché la gloire du Seigneur, tous ne l’ont pas connue.


Job 42:5 : mon oreille avait entendu parler de toi ; Mais maintenant mon œil t'a vu.


Celui-ci n'enseignera plus son prochain, Ni celui-là son frère, en disant: Connaissez l'Eternel! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu'au plus grand, dit l'Eternel; Car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. (Jérémie 31:34).




Une voix dit: "Proclame!" Et on a répondu : "Que proclamerai-je ?"


6 "Toute chair est comme de l'herbe, et toute sa beauté est comme la fleur des champs.


7 L'herbe se dessèche, la fleur se fane, quand l'haleine du Seigneur a soufflé sur elles. Or, le peuple est comme cette herbe.


8 L'herbe se dessèche, la fleur se fane, mais la parole de notre Dieu subsiste à jamais."


9 Monte sur une montagne élevée, porteuse de bonnes nouvelles pour Sion, élève ta voix avec force, messagère de Jérusalem ! Élève-la sans crainte, annonce aux villes de Juda : "Voici votre Dieu !"


10 Oui, voici le Seigneur, l'Eternel, s'avançant en héros, avec son bras triomphant ; voici, il apporte son salaire avec lui, et sa rémunération le précède.


11 Tel un berger, menant paître son troupeau, recueille les agneaux dans ses bras, les porte dans son sein et conduit avec douceur les mères qui allaitent.


12 Qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main, pris les dimensions du ciel à l'empan ? Qui a jaugé la poussière de la terre, pesé au crochet les montagnes, et les coteaux avec une balance ?


13 Qui a embrassé l'esprit de l'Eternel ? Qui a été le conseiller de sa pensée ?


14 Avec qui a-t-il délibéré pour s'éclairer, pour apprendre la voie de la justice ? Qui lui a donné des leçons de sagesse et indiqué le chemin de l'intelligence ?


15 Certes, les nations, à ses yeux, sont comme …

--- une goutte tombant du seau,

---- un grain de poussière dans la balance ;

certes, il ballotterait les îles comme …

---- des atomes.


16 Le Liban ne suffirait pas à nourrir le feu [de son autel]; ses bêtes ne suffiraient pas à un holocauste.


17 Toutes les nations sont comme…

-- rien devant lui ;

il les considère comme …

--- le vide et le néant.

Esaïe 40:5-17


Une cruche qui n'est pas plantée, même une graine qui n'est pas enracinée dans la terre, un tronc ; Et soufflez-les, et séchez-les ; et un tourbillon, comme le chaume (verset 24).



La consolation vient de l’Eternel (Esaïe 51:12)

Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu (Ésaïe 40:1).



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C'est moi, c'est moi qui vous console. Qui es-tu, pour avoir peur de l'homme mortel, Et du fils de l'homme, pareil à l'herbe ?


  • C'est lui qui réduit les princes à néant, qui fait un rien des arbitres du monde (Esaïe 40:23)


  • À peine sont-ils plantés, à peine sont-ils semés, à peine leur tronc a-t-il pris racine dans le sol, que déjà il souffle sur eux et ils se dessèchent, et un ouragan les emporte comme le chaume (verset 24).



La délivrance vient de l’Eternel

Or, quand Israël avait fait les semailles, Madian accourait avec Amalec et les peuplades orientales, et venait l’attaquer. Ils occupaient son pays, détruisaient les produits de la terre jusque vers Gaza, et ne laissaient en Israël aucune subsistance, non plus que brebis, bœufs ni ânes.


5 Car eux-mêmes venaient avec leurs troupeaux et leurs tentes, ils arrivaient en masse comme les sauterelles, eux et leurs chameaux étaient innombrables ; et ils envahissaient le pays pour le ravager. Comme les enfants d’Israël se plaignaient à l’Eternel au sujet de Madian...


8 l’Eternel leur envoya un personnage inspiré, qui leur dit: "Ainsi a parlé l’Eternel, Dieu d’Israël: C’est moi qui vous ai fait monter de l’Egypte, qui vous ai tirés de la maison de servitude; 9 je vous ai sauvés de la main des Egyptiens et de la main de vos autres oppresseurs; j’ai chassé ces derniers devant vous et vous ai donné leur pays. 10 Et je vous ai dit: "C’est moi, I’Eternel, qui suis votre Dieu! ne révérez point les dieux des Amorréens dont vous habitez le pays !" Mais vous n’avez pas écouté ma voix..."(Juges 6:3-9)



  • Tehilim 90

2 Avant que les montagnes soient nées, et que tu aies donné le jour à la terre et au monde, depuis toujours et pour toujours tu es Dieu. 3Tu fais retourner l’homme à la poussière, et tu dis : Etres humains, retournez ! 4Car mille ans sont, à tes yeux, comme le jour d’hier, quand il passe, et comme une veille de la nuit. 5Tu les emportes ; ils sont comme un songe, qui, au matin, passe comme l’herbe : 6elle fleurit au matin et elle passe, on la coupe le soir, et elle se dessèche. 7Nous défaillons à cause de ta colère, ta fureur nous épouvante…. 17 Que la beauté du Seigneur, notre Dieu, soit sur nous ! Affermis pour nous l’œuvre de nos mains, oui, affermis l’œuvre de nos mains !



Si l’herbe est une image de la vie humaine, et la fleur une image de ses fruits portés en ce monde cette gloire éphémère bien vite passe, et est oubliée... Elle subsistera à jamais pour ceux qui ont obtenu la faveur de l'Eternel, car ils auront part à la résurrection.


  • Tehilim 103

14 (l’Eternel), il sait de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière. 15 L’homme ! Ses jours sont comme l’herbe, il fleurit comme la fleur des champs. 16 Lorsqu’un vent passe sur elle, elle n’est plus, et le lieu qu’elle habitait ne la reconnaît plus. 17 Mais la bonté de l’Eternel est depuis toujours et pour toujours en faveur de ceux qui le craignent, et sa miséricorde pour les fils de leurs fils.




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