La dimension de Royauté se trouve dans la voix
- sheinrosemusic
- 23 mai 2023
- 5 min de lecture
Dernière mise à jour : 25 févr. 2024
בס"ד

Il est possible de connaître les aspects de Royauté de quelqu’un à partir de sa voix.
On est “reconnaissable” par sa voix car il n’existe pas deux voix identiques et la voix de chacun diffère de celle de son prochain. C’est selon les caractéristiques propres à chaque Homme que sa voix (se développe). Ainsi, c’est dans la voix qu’on peut reconnaître ses aspects de royauté.
Il existe ainsi “le son d’une voix puissante et le son d’une voix faible” (Chémot 32:18) en fonction de la Royauté de chacun. C’est la raison pour laquelle, lorsque Chaoul poursuivit David après avoir vu qu’il règnerait, le texte la Bible nous rapporte que lors de leur rencontre, Chaoul dit à David : “Est-ce là ta voix, David, mon fils ?".
Chaoul comprit précisément en entendant la voix de David, que ce dernier était puissant dans ses aspects de Royauté. Chaoul en fut surpris, car il avait compris qu’il s’agissait de la voix d’un véritable roi. C’est pour cela qu’il tenta d’élever sa voix plus haut que celle de David (pour le subjuguer), mais en vain. Tel est le sens du verset :”Chaoul éleva la voix et pleura”, il tenta d’élever et de rehausser sa voix mais celle-ci resta étouffée par les pleurs ; sa voix s’affaiblit tel le son d’un sanglot. Chaoul déclara alors :”Je sais pertinemment que tu règneras”, il le sut à partir de sa perception de la voix de David, comme nous l’avons vu (Torah 30).
La profondeur de la voix vient de la dimension de la réparation, le ver de la sainteté qui domine le ver de l’écorce. Moi, je suis un ver et non un Homme, l’opprobre des gens (Psaume 22:7).
Lorsque ceux qui craignent D.ieu subissent offenses et déshonneur de la part des hérétiques, le conseil à suivre est (de se considérer comme) : “Moi, je suis un ver et non un Homme, l’opprobre des gens (Psaumes 22:7).
Autrement dit, le remède aux offenses et aux humiliations est apparenté à la notion de ver/Tola, grâce à laquelle on vainc ses ennemis.
La notion de ver est liée à celle de foi/EMouNa, comme il est dit : ceux qui ont grandi/haEMouNim sur le pourpre/Tola - le terme de Tola signifie à la fois pourpre et ver. Le Tola’at chani était un petit ver qui sécréter une couleur rouge avec laquelle on teignait certains vêtements du Grand Prêtre.
Le ver correspond aussi à Avraham, qui incarne la foi, que l’on (peut) briser et annuler l'idolâtrie, hérésie et humiliations, et que l’on (peut) vaincre les hérétiques, comme dans le verset des psaumes (20:7) : Par les forces du salut de sa droite (la droite représente la Bonté).
Avraham correspond à la bonté et à la foi, comme le montre le verset : “Mais je n’abrogerai pas Ma bonté envers lui, je ne fera pas mentir Ma foi”(Psaume 89:34).
C’est cette droite qui assure le triomphe sur les ennemis, on s’apparente alors à : “hommes de guerre, vêtus de pourpre/Tola” (Na’houm 2:4).
Avec cette bonté, on rectifie les Alef/mille déchus.
Les opposants qui offensent ceux qui craignent D.ieu émanent des Alef effondrés, et que les Alef de la sainteté correspondent à Léa.
Ainsi, la réparation est possible avec : “Je suis un ver et non un Homme (d’opprobre des gens, objet de mépris pour le peuple) (Psaume 22:7), autrement dit, grâce à la notion de ver de la sainteté qui domine le ver de l’écorce.
Ce ver de sainteté, lié à Olat Tamid (sacrifice perpétuel) correspond au Hessed/Bonté, à Avraham, au Hessed/Bonté qui est dans la Guevoura/Rigueur. C'est par les forces du salut de sa droite (Psaume 20:7) que la dimension Hessed/Bonté (droite) qui est dans la Guevoura /rigueur (forces).
Tamid a pour valeur 4 fois Alef car l’essentiel de la rectification se fait par la dimension du sacrifice perpétuel, dont la valeur numérique est égale à celle de 4 Alef.
Grâce à cela, les Alef sont rétablis, et l’on mérite la dimension de ver/Tola, de sainteté, liée à celle d’Olat Tamid, de l’ordre de : Tu donneras la vérité à Yaacov ; la bonté à Avraham (Michée 7:20). (Torah 29).
Le Kol signifie à la fois chant et supplication (Psaume 106:44).
La finesse de la sagesse (acquise grâce aux 13 principes) sera proportionnelle à la finesse du son de son chant.
Ainsi, le veillard/ZaKèNe est celui qui a acquis/Zé KaNa de la sagesse (Kiddouchim 30b) et par : le larynx/KaNé qui émet le son de la voix (Berakhot 61a, voir Zohar Pin’has 232, 234 et 135).
C’est également à cela que fait référence le verset :”Laisse moi voir ton visage" (Cantique des cantiques 2:14) qui correspond à l’illumination du Visage et au vieillard.
"Fais moi entendre ta voix’’ car la voix dépend de la sagesse des interprétations de la Torah et de l’intelligence des 13 principes par lesquels on interprète la Torah.
Tel est le sens de “Recherchez moi (ou interprétez moi) et vivez” (Amos, 5:4) car La sagesse fait vivre celui qui la possède (Kohélet 7:12).
Cela correspond à la notion de : “l’Eternel vit leur détresse en entendant leur chant” (Tehilim 106:44) en entendant (simplement) sa voix (affinée), le Saint béni soit-il voit qui est son oppresseur (et au niveau du peuple d'Israël) quelle est la nation qui le persécute.

Aussi, D.ieu nous fait du bien quelque soit la nation dans laquelle nous sommes exilés car il est question de la notion de :”En entendant leur chant/Beéchom’o Et Rinatam” qui forme en acrostiche le mot BaER qui signifie “clarification” et “interprétation”.
Dans le verset :”D.ieu est Mon audace et mon chant, il est mon salut, c’est mon D.ieu et je le glorifierai (Chémot 15:2) il est fait référence à “Il vit leur détresse (en entendant leur chant)”.
Le chant évoque la voix, “il est mon salut’ (Chémot 15:2) qui renvoie à “il vit leur détresse en entendant leur chant”.
Entonner un cantique correspond à la voix qui est révélée grâce à la sagesse.
Myriam à Mara leur répondit : “Chantez pour D.ieu” (Chémot 15:21) dont l’acrostyme “Vataane Lahem Myriam Chirou Lachem” forme le mot “CHALOM’. En effet, le chant leur permit d’obtenir la paix. (Torah 27 du Likoute Moharan).
Lorsqu’une personne a réparé son alliance et raffiné sa voix, il mérite la paix. “La paix dans son corps (Chabbat 33b), paix dans sa fortune, paix dans sa Torah".
L’Eternel vit leur détresse en entendant leur chant (Psaume 106:44) le Saint béni soit-il voit qui est son oppresseur, (et au niveau du peuple d'Israël) quelle est la nation qui le persécute.
Rabbenou rajouta : C’est pourquoi, lorsqu’il y a, à D.ieu ne plaise, un quelque décret ou une quelconque persécution contre Israël de la part d’une quelconque nation, il est bon de chanter l’hymne de cette même nation qui nous persécute, à D.ieu ne plaise (Torah 27).

Le Likouté Moharan l’œuvre essentielle de Rabbi Nahman de Breslev z'l est le concentré de sa pensée et de ses enseignements. Mélange de moussar, de kabbalah et de hassidout, le texte part de références à la Torah écrite et orale pour mener un raisonnement qui peut se comprendre à plusieurs niveaux.
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