top of page

בס"ד



לָכֵן שָׂמַח לִבִּי וַיָּגֶל כְּבוֹדִי אַף בְּשָׂרִי יִשְׁכֹּן לָבֶטַח
C’est pourquoi (100)--- mon cœur se réjouit---(390), mon âme jubile---(91) mon corps même repose en sécurité (1022)= 1603. Tehilim 16 verset 9


C’est pourquoi (100)--- mon cœur se réjouit---(390), mon âme jubile---(91), mon corps même repose en sécurité (1022).


= Total 1603

= en raison des sanctions internationales




Etude de la valeur numérique des mots composant le verset 9 :




לָכֵן = 100

= 100 (bible code)

= 100 (brakhot)

= 100 (secondes)


D'après une tradition rabbinique, tout Juif doit réciter 100 berakhot (bénédictions) par jour. Le Roi David avait précisément demandé à son peuple de faire ces brakhot (avec kavana) pour arrêter le(s) malheur(s) de son époque.

Aujourd'hui, le danger planétaire pourrait venir des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne qui se réservent le droit de réaliser des "frappes nucléaires préventives", principalement contre la Russie, accusée de tous les maux.


Ces importants regains de tensions géopolitiques dans le monde pèsent sur l'avenir de l'humanité qui est entrée dans une nouvelle guerre froide : les puissances nucléaires comme les Etats-Unis, la Chine, la Russie, Israël, l'Inde et le Pakistan renforcent leur capacité de dissuasion avec l'émergence de deux nouveaux blocs : Etats-Unis et Europe contre Russie, Iran et Chine.


Dès 2016, le président russe Vladimir Poutine a averti que la Russie riposterait à toute attaque nucléaire par des frappes nucléaires.


La pandémie au COVID-19 a attisé les tensions entre les Etats-Unis et la Chine, au point que la nouvelle première puissance mondiale a déclaré début mai 2020 qu'elle triplerait son arsenal nucléaire de dissuasion.


Les regains de tensions géopolitiques dans le monde pèsent sur l'avenir de l'humanité. La menace nucléaire dans le monde est notamment illustrée par l'horloge de l'Apocalypse ou de la fin du monde (Doomsday Clock). En 2020, son aiguille s'est encore avancée à seulement 100 secondes.



Les regains de tensions géopolitiques dans le monde pèsent sur l'avenir de l'humanité. La menace nucléaire dans le monde est notamment illustrée par l'horloge de l'Apocalypse ou de la fin du monde (Doomsday Clock). En 2020, son aiguille s'est encore avancée à seulement 100 secondes.


Créée en 1947, peu de temps après les bombardements atomiques américains sur le Japon, et est régulièrement mise à jour depuis, par les membres du Bulletin des scientifiques atomistes, (BAS) basé à l'Université de Chicago.


La menace d'une guerre nucléaire planétaire a très largement contribué à diminuer le nombre de minutes qu'il restait à l'humanité.


En 2012 elle indiquait 23 h 55, soit seulement 5 minutes avant la fin du monde.


En 2020, son aiguille s'est encore avancée à seulement 100 secondes (1).



ree

mon cœur se réjouit שָׂמַח לִבִּי

=

390

ukrainien

the Atomic Bomb

franc maçonnerie

Iran Iran Iran








ree


וַיָּגֶל כְּבוֹדִי

= mon âme jubile

=91

= famine


Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l'Eternel, Où j'enverrai la famine dans le pays, Non pas la disette du pain et la soif de l'eau, Mais la faim et la soif d'entendre les paroles de l'Eternel (Amos 8:11).


et


אַף בְּשָׂרִי יִשְׁכֹּן לָבֶטַח

mon corps même repose en sécurité

1022

=

Tzadikim Nistarim





ree
Tzadikim Nistarim les 36 justes cachés




Les 36 justes, Tzadikim Nistarimdont, l'existence sur Terre garantit la survie du monde. Les Lamed-Vav Tsadikim » sont aussi appelés les Nistarim (les cachés).


Tzadikim Nistarim : les 36 justes dont l'existence sur Terre garantit la survie du monde. « Les Lamed-Vav Tsadikim » sont aussi appelés les Nistarim (les cachés). Cette notion s'enracine dans la dimension la plus mystique du judaïsme.

Les Tsadikim Nistarim, en hébreu צַדִיקִים נִסתָּרים, littéralement les Justes cachés, au singulier Tsadik Nistar (hébreu צַדִיק נִסתָר) ou Lamed Vav Tsadikim (ל"ו צַדִיקי ם) les 36 justes cachés, souvent désignés sous la forme simplifiée Lamed Vav(niks, sont trente-six personnes dont l'existence sur Terre garantit la survie du monde. Cette notion s'enracine dans la dimension la plus mystique du judaïsme.


En tant que concept mystique, le nombre 36 est encore plus intrigant.


Il est dit que de tous temps il se trouve dans le monde 36 personnes particulières, et que sans leur présence à eux tous, si seulement un seul d'entre eux venait à manquer, ce serait la fin du monde.


Les deux lettres hébraïques pour 36 sont le lamed (30) et le vav. C'est pourquoi ces 36 sont connus comme les Lamed-Vav Tsadikim.


Cette croyance largement répandue, ce concept juif très singulier se fonde sur un précepte talmudique selon lequel à chaque génération 36 justes saluent la Shekhina, la présence divine (Traité Sanhédrin 97b; Traité Sukkah 45b. » (Rabbi Raymond A. Zwerin, « The 36 - Who are they ?) En savoir plus


Selon la mystique hassidique reprise par la tradition juive, le rôle des 36 justes serait de rendre compte des actes de l'humanité devant Dieu.


La tradition veut qu'ils ne se connaissent pas entre eux et que si l'un d'entre eux venait à découvrir sa véritable mission, alors il mourrait et celle-ci serait immédiatement assumée par un autre.


Ils réussissent à prévenir les désastres menaçant le peuple persécuté par les ennemis qui l'entourent. Puis ils retournent à leur anonymat sitôt leur tâche accomplie, se « dissimulant » à nouveau au sein d'une communauté juive.


Dans la diaspora, les lamed-vovniks, dispersés comme ils le sont à travers la Diaspora, s'ignorent les uns les autres.


Les lamed-vovniks, dispersés comme ils le sont à travers la Diaspora, s'ignorent les uns les autres.

En de très rares occasions l'un d'entre eux est découvert « par accident », auquel cas le secret de son identité ne doit pas être révélé.


Les lamed-vovniks ne savent pas eux-mêmes qu'ils sont l'un des 36.


En fait la tradition veut que si quelqu'un prétend être l'un des 36, c'est la preuve positive qu'il ne l'est certainement pas. Du fait que chacun des 36 est un exemple anavah (d'humilité), cette vertu même leur interdit de s'auto-proclamer faire partie des justes. Les 36 sont simplement trop humbles pour croire qu'ils sont l'un des 36.



Guematria des évènements majeurs dans le monde



ree

Tony Bobulinski

=1022


Tony Bobulinski est un ancien lieutenant de la marine et partenaire commercial de Hunter Biden.


Il a affirmé que les e-mails, les SMS et les enregistrements audio qu'il avait publiés montraient que le candidat démocrate à la présidentielle était empêtré dans une entreprise de 2017 impliquant une entreprise chinoise. Trump avait demandé à la justice d’enquêter sur les liens financiers à Kiev qu’avait le fils Biden avec le président ukrainien Volodimir Zélinski (septembre 2019). (2)






ree

Armes biologiques

נשק ביולוגי

517

=

rockefeller center

guerre thermonucléaire

boycott des médias russes











ree

Volodymyr Zlanski

וולודימיר זלנסקי

président ukrainien

= 569


איראן בקץ הימין

Iran à l’extrême droite

=569


Bachar el-Assad

=569







Rabbi Nah'man de Breslev z'l est présenté par les non juifs comme une figure spirituelle en temps de crise. Né il y a 250 ans, à la fin du siècle des Lumières, il est une figure majeure du judaïsme. C’est à Bratslav, ville du cœur de l’Ukraine, qu’enseigna celui dont l’arrière-grand-père était le Baal Chem Tov, fondateur du hassidisme, courant mystique du judaïsme.




Rabbi Na'hman de Breslev z'l est une figure majeure du judaïsme. Il est présenté par les non juifs comme une figure spirituelle en temps de crise. Né à la fin du siècle des Lumières, c’est à Bratslav, ville du cœur de l’Ukraine, qu’enseigna celui dont l’arrière-grand-père était le Baal Chem Tov, fondateur du hassidisme, courant mystique du judaïsme.

ree
Une représentation de Rabbi Na'hman de Breslev z'l chez les non juifs. Un journal chrétien présente le "maître de la joie et du mouvement" (31/07/2020).



C’est à Bratslav, ville du cœur de l’Ukraine, qu’enseigna celui dont l’arrière-grand-père était le Baal Chem Tov, fondateur du hassidisme, courant mystique du judaïsme. (4)


Trois de ses enseignements trouvent une singulière actualité en ces temps de crise multiforme.


« Rabbi Nahman a développé un véritable “culte” de la joie. Pour lui, la joie n’est rien de moins qu’une mitsva, une obligation religieuse », explique Daniel Elkouby, qui enseigne le judaïsme : « Être heureux à chaque heure est un impératif catégorique. Peu importent les contingences, nous ne devons jamais nous laisser submerger par le découragement. »


Cette exhortation repose sur une compréhension de la tristesse, ou dépression, comme étant le plus grand ennemi de l’homme : « Elle le fait rouler sur une pente qui le mène à sa destruction », poursuit Daniel Elkouby. « Toutes les maladies qui s’abattent sur l’homme, toutes viennent de la dégradation de la joie, disait Rabbi Nahman. Dieu n’est pas avec celui qui est triste. »


Au contraire, "lorsque l’homme fait une action dans la joie, il s’ouvre au miracle à venir, il délivre les étincelles de sainteté retenues prisonnières dans les êtres fermés. Lorsque la joie saisit le corps de l’homme, ses mains se lèvent, ainsi que ses pieds. Il ne peut alors s’empêcher de danser".




Au contraire, "lorsque l’homme fait une action dans la joie, il s’ouvre au miracle à venir, il délivre les étincelles de sainteté retenues prisonnières dans les êtres fermés. Lorsque la joie saisit le corps de l’homme, ses mains se lèvent, ainsi que ses pieds. Il ne peut alors s’empêcher de danser".

Dès lors, la joie est moins une donnée qu’une construction. Elle est le fruit d’un travail de la volonté, d’un acte de résistance : « Le plus important est que chacun lutte de toutes ses forces dans le but d’être toujours joyeux ».


Pour Nahman, écrit Arthur Green, la seule joie authentique est celle qui naît de la lutte, de l’affrontement à bras-le-corps avec la face douloureuse de la vie, dont il s’agit de s’emparer pour la transformer en joie. L’accession à la joie est processus dialectique : la joie simple tient tête à la tristesse et la ramène à elle-même, créant ainsi une joie d’une qualité nouvelle et plus complexe.


En particulier, la joie se construit dans la relation.



En particulier, la joie se construit dans la relation.

« Rabbi Nahman enseignait à ne pas chercher chez autrui les aspects négatifs mais les qualités, explique Daniel Elkouby : ”En chaque homme, tu trouveras un point positif. Même chez ceux qui t’apparaîtront comme les pires mécréants ."Ce regard tendre, indulgent désamorce les tensions, les rivalités. Et c’est de cette paix, de cette sérénité que germe la joie. "


Vient ensuite l’invitation au « renouveau constant », symbolisé par un aphorisme rendu célèbre par ses disciples : « Il est interdit d’être vieux. »



Vient ensuite l’invitation au « renouveau constant », symbolisé par un aphorisme rendu célèbre par ses disciples : « Il est interdit d’être vieux. »

Rabbi Nahman ne fait ici pas référence à l’âge, mais dénonce « l’esprit de vieillesse », que la jeunesse peut aussi abriter.


« C’est un appel au renouvellement incessant de notre pensée, de notre relation à autrui et à Dieu, explique Daniel Elkouby, une exhortation à la métamorphose, à l’innovation, au mouvement, dans le sens d’une ascension vers le divin, qui implique un travail permanent, une tension de l’être. Sans quoi l’homme dépérit, se vide, se fige. » (3)




Sources :

(4) Rabbi Na’hman est né un Chabbath, Roch ‘Hodech Nissan de l’an 1772 (5532) dans la maison de son arrière grand-père, le saint Ba’al Chem Tov, dans la bourgade de Mézibouz, en Ukraine.(1772). Date anniversaire de Rabbi Na'hman de Breslev ben Feigue ce 1er nissan Hoch Hodech 5782.





Téléchargez le PDF :






ree

Rédigé par Sheinrose. Cet article est une simple interprétation : recherche sur le verset 9 du Tehilim 16 et de sa valeur en guematria au regard de l'actualité et des évènements récents dans le monde.


Si vous aimez mes productions et que vous voulez aider à maintenir la dépendance à la caféine, vous pouvez m’acheter un café ! Tout soutien est extrêmement apprécié.



Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de citer l'auteur Sheinrose et l'adresse du site www.sheinrose.com. Tous droits réservés.


Pour recevoir les prochains articles, inscrivez vous à ma Newsletter.


 
 

Dernière mise à jour : 9 août 2023


בס"ד

ree
La poupée russe...Matriochka en russe.





Prenons 5 poupées qui s'emboîtent les unes dans les autres. De la plus grosse à la plus petite, de la plus visible à la plus cachée, chaque poupée correspond à un niveau d’intériorité.


Dans la meguilat Esther, nous avons 5 lectures possibles correspondant aux 5 identités possibles de Mordekhai. L'une en cachant une autre.


Dans tout juif assimilé se cache un juif fidèle à la communauté, dans tout juif fidèle à la communauté se cache un sioniste, dans tout sioniste se cache un sage, et dans tout juif sage se cache un prophète. Et Hachem se cache derrière le prophète.


La michna raconte qu’il y a 5 dates au cours desquelles la meguilat peut être lue : le 11, 12, 13, 14 et 15 adar.


Hachem est partout.

11+12+13+14+15=65

Adonai = 65

Ce qui va révéler D.ieu c’est son nom prononcé.


Lorsqu’on dit “ni moins, ni plus” :

11-1 = 10

15+1 = 16

10+16=26

C’est le nom qui lui ne sera pas prononcé.


La fête de Pourim appartient à toute l’histoire d’Israël. Ces jours ne seront jamais oubliés.

Quand on boit du vin à Pourim, on doit le faire jusqu’à ce que l’on ne sache plus qui est Mordekhai et qui est Haman.


Pourquoi ? Car le secret sort (même guématria que le mot vin =70.


A Pourim il y a un secret qui se révèle que l’on ne peut pas révéler toute l’année.



Pourim est un acte d’amour d’Hachem pour la communauté d’Israël qu’Il aime. Et il se cache pour le lui dire.

Quand Moshe rabbenou arrive au sommet de la connaissance après qu’il soit descendu du Mont Sinai, son visage rayonne… Il revêt alors le masque de pourim ! et c’est là qu’il arrive à une situation où il “ne sait pas” alors que son visage resplendit et que les enfants d'Israël ont peur de s’approcher de lui.


Moshe les appelle en leur disant “n’ayez pas peur” et lorsqu'il a fini de parler avec eux, il se met un voile (un masque).


Il voulait leur enseigner le Niglé, la Torah connue de tous, mais aussi les secrets, (alors il se cache).


Les événements dramatiques de Pourim sont surmontés par la joie, c'est-à-dire par la présence cachée du Créateur, précisément dans tous les événements de l’histoire.


La méguilat nous enseigne que toute l’histoire est sainte.


Nous arrivons à la fin et nous pouvons être assurés de sa réussite, grâce au retour des enfants d'Israël sur leur terre.


Pourim Sameah à tous !



NB : article inspiré d'un cours donné par le Rav Ouri Cherki.









ree

Rédigé par Sheinrose.


Si vous aimez mes productions et que vous voulez aider à maintenir la dépendance à la caféine, vous pouvez m’acheter un café ! Tout soutien est extrêmement apprécié.


Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de citer l'auteur Sheinrose et l'adresse du site www.sheinrose.com. Tous droits réservés.


Pour recevoir les prochains articles, inscrivez vous à ma Newsletter.

 
 

Dernière mise à jour : 9 août 2023


Selon une tradition locale, les Juifs du Kurdistan sont les descendants des dix tribus contraintes à l'exil par les Assyriens au VIIIe siècle avant notre ère.


Les premiers témoignages écrits sur la communauté se trouvent dans les mémoires de voyage de Beniamino di Tudela ; selon le rabbin, géographe et explorateur, il y avait au 12e siècle une centaine de communautés juives au Kurdistan pour un total de 25 000 juifs présents dans la région.


Désormais, il faudra attendre la conquête ottomane du XVIe siècle pour trouver d'autres documentations concernant les communautés juives du Kurdistan.


Malgré le petit nombre et l'insularité de la communauté, la région est devenue un centre spirituel important du Moyen-Orient. Grâce à la dynamique yeshivot fondée par la famille rabbinique Barazani.


C'est au sein de cette brillante famille d'érudits qu'est née Osnat Barazani, la première femme rabbin que nous connaissions (1590-1670).


Rabbanit Osnat était la petite-fille du Rav Nathanel Adoni Barazani, chef de la communauté juive de Mossoul et fille de Shmuel Adoni Barazani, considéré par beaucoup comme le plus brillant érudit de son temps.


Née en 1590 , dans une société majoritairement patriarcale, Osnat reçoit de son père une éducation religieuse égale à celle des garçons juifs de sa génération.


Osnat elle-même déclarera dans une lettre :



ree

Je n'ai jamais quitté ma maison, je ne l'ai jamais quittée non plus.


J'étais comme une princesse d'Israël.


J'ai grandi sur les genoux de grands savants, ferme dans la mémoire bénie de mon père.


On ne m'a jamais enseigné aucun travail mais seulement une étude sacrée.


Son père l'a donnée en mariage à l'un de ses meilleurs élèves, Rav Yacov Mizrahi et a fait promettre à son gendre de ne pas permettre à Osnat d'être distrait par les travaux ménagers mais de persévérer dans ses études.



A la mort du Rav Mizrahi, Osnat devint directeur de la Yeshiva et enseignant recevant le titre de tanna'it.


Les lettres que nous avons reçues démontrent la compétence d'Osnat dans la connaissance de la Torah, du Talmud, du Midrash et même de la Kabbale.


Les érudits contemporains ont reconnu la valeur et le savoir-faire d'Osnat, en témoignent les paroles que le Rav Fineas Hariri lui adressa : Osnat est "Rabbin et Maître".



Sa grande familiarité avec la Kabbale a fait d'elle la protagoniste de certains épisodes pleins de mysticisme : on dit qu'elle avait le pouvoir de guérir les malades et de commander les éléments de la nature, en particulier le feu.

En effet, on raconte qu'après avoir récité quelques versets devant une synagogue en feu, il réussit à y pénétrer et à sauver les rouleaux de la Torah et les textes sacrés qui y étaient conservés.


Les ruines de la synagogue Amediya sont encore visibles aujourd'hui et témoignent de la renommée et de l'aura mystique qui entourent Osnat.


On dit d'Osnat que grâce à ses capacités mystiques a pu limiter ses grossesses à deux, pour ne pas voler de précieuses années à ses études (dans une "parentalité planifiée" ante litteram).


La yeshiva sous la direction d'Osnat a produit de grands érudits, dont son fils qui a déménagé à Bagdad pour continuer la lignée rabbinique familiale.




ree
La Rabbanite Osnat Barazani (1590-1670) a vécu au début du 17e siècle dans la ville de Mossoul (la Ninive biblique), au cœur du Kurdistan. Parmi les sanctuaires juifs les plus importants du Kurdistan se trouvent les tombeaux des prophètes bibliques, comme celui de Nahum à Alikush, Jonas à Nabi Yunis (ancienne Ninive) et Daniel à Kirkouk. Il y a aussi plusieurs grottes supposément visitées par Élie.

La tombe de la Rabbanit Osnat est située à Amadiye, dans ce qu'on appelle maintenant le Kurdistan irakien, et est une destination de pèlerinage pour de nombreux Juifs de la région du Kurdistan irakien.



Pourquoi est-il important de se souvenir d'Osnat ?


"Representation Matters" dit-on dans le monde anglo-saxon. Oui, représenter l'histoire d'Osnat est important pour de nombreux facteurs.


Le premier concerne certainement la représentation féminine ; nous sommes habitués à voir les femmes faire partie des académies rabbiniques comme quelque chose de conquis dans la seconde moitié du XXe siècle par les mouvements conservateurs et réformés ; au lieu de cela, comme en témoigne la vie d'Osnat, les femmes rabbins existaient déjà au XVIIe siècle et non en Europe.


Deuxièmement, raconter l'histoire d'Osnat nous rappelle la diversité du monde juif, trop souvent tournée sur le monde ashkénaze.


Ces deux raisons ont conduit Sigal Samuel à écrire le livre pour enfants Osnat et sa colombe, un livre qui explore l'héritage juif et le mysticisme. Décorant l'histoire, les précieuses illustrations de l'artiste israélo-roumain Vali Mintzi.


Sigal Samuel interviewé par le Jerusalem Post déclare :

En tant que juif mizrahi d'origine irakienne et bagdadienne, j'ai été ravi de la découverte d'Osnat. J'ai grandi dans un environnement juif dominé par les histoires ashkénazes et j'ai rarement vu des histoires positives de femmes Mizrahi. Je voulais vraiment être rabbin, mais j'ai toujours su que je ne pouvais pas puisque je n'avais jamais vu un rabbin qui me ressemblait.



Voici un extrait d’une lettre rédigée par R. Osnat, écrite en vers, et dont malheureusement la traduction ne peut reproduire l’élan poétique

[…] Vers les montagnes, je porte mon regard,

Vers les monts du Peuple d’Israël, ses mécènes et ses princes,

J’ouvrirai devant vous tous les sujets,

Peut être me prendrez-vous en pitié, me consolerez-vous par vos paroles,

Me renforcerez-vous par vos palabres, m’aiderez-vous par vos consolations,

Me direz-vous, par vos bouches et vos lettres :

« Sois forte, renforce toi, libère ton cœur de toute inquiétude.

Le Dieu puissant ne se détournera pas, il se réjouira et prendra plaisir. » […]


Que le ciel, et vous-même, m’ayez en pitié, par le mérite du tombeau de mon père, afin que la Torah ne disparaisse pas de ces communautés. Car il ne reste plus que moi pour enseigner, guider et prêcher… et je suis moi-même endettée, sans pouvoir vendre quoi que ce soit et sans fils adulte pouvant aller de communauté en communauté.


Car ce n’est pas là l’habitude d’une femme que d’errer de communauté en communauté, comme il est dit: « Toute resplendissante est la fille du roi dans l’intérieur du palais; Elle porte un vêtement tissé d’or. » (Ps. 45:13)


Or moi, de ma vie je ne suis jamais sortie à l’extérieur, j’étais ici telle une fille du roi d’Israël.


Qui est mon roi ? Les sages ! J’ai grandi sur les genoux des grands sages, gâtée par mon père, il ne m’a appris aucun travail manuel, mais uniquement l’ouvrage du Ciel, afin d’accomplir ce qui est écrit : « tu l’étudieras jour et nuit. ». Malheureusement, il n’eut pas de fils, mais que des filles.


Il fit jurer à mon compagnon de ne point me laisser travailler, et ainsi agit celui-ci. Dès le départ, [mon mari] le rav était occupé par son étude et n’avait pas le temps d’enseigner aux élèves. C’est moi qui leur enseignait à sa place, j’étais une aide à ses côtés. Malheureusement, il a maintenant quitté ce monde, me laissant les enfants et moi à nos peines.


Le rabbin Osnat n'était pas seulement dotée d'une grande sagesse, mais aussi d'une grande beauté. Son apparence légendaire, dit-on, laissaient les hommes stupéfaits devant sa présence.


Après sa mort, Osnat est devenue encore plus vénérée dans la tradition des Juifs du Kurdistan.


Si son nom a traversé les siècles, c’est parce qu’elle reste jusqu’à ce jour la seule femme ayant porté le titre de Rosh Yeshiva, c’est-à-dire une femme ayant dirigé une école rabbinique traditionnelle composée uniquement d’hommes.



Source : Deborah S. Iannotti


En savoir plus : Télécharger le PDF ci-joint (Par Gabriel Abensour).



Pour en savoir plus sur R. Osnat Barazani : Uri Melammed and Renée Levine. Rabbi Asnat: A Female Yeshiva Director in Kurdistan. Pe’amim 82 (2000), pp. 163–178 (Hebrew).


Shirley Kaufman & others. Defiant Muse : Hebrew Feminist Poems from Antiquity: A Bilingual Anthology. Feminist Press, 1999







ree

Mise en page par Sheinrose. Cet article est une simple interprétation : recherche sur le verset 9 du Tehilim 16 et de sa valeur en guematria au regard de l'actualité et des évènements récents dans le monde.


Si vous aimez mes productions et que vous voulez aider à maintenir la dépendance à la caféine, vous pouvez m’acheter un café ! Tout soutien est extrêmement apprécié.



Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de citer l'auteur Sheinrose et l'adresse du site www.sheinrose.com. Tous droits réservés.


Pour recevoir les prochains articles, inscrivez vous à ma Newsletter.


 
 
bottom of page