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Dernière mise à jour : 7 nov. 2020

כִּי מִי אֱלוֹהַּ


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Dans cette chira, le Roi David semble présenter sa défense pour faire entendre raison à ses ennemis de l’espérance qui est en lui.

En effet, alors que tous ses détracteurs le jalousaient et que Shaul a maintes fois attenté à sa vie, il se présente -- alors qu'il va bientôt quitter ce monde--- comme un saint, irrépréhensible et sans reproche, fondé et inébranlable dans la foi.




Shir Hadach

Au chef des chantres.


Par le serviteur de l’Eternel, David,

qui prononça en l’honneur du Seigneur les paroles de ce cantique

lorsque l’Eternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül.




כִּי-שָׁמַרְתִּי, דַּרְכֵי יְהוָה; וְלֹא-רָשַׁעְתִּי, מֵאֱלֹהָי.


C’est que je suis fidèle aux voies du Seigneur

jamais je n’ai trahi mon Dieu



כִּי כָל-מִשְׁפָּטָיו לְנֶגְדִּי; וְחֻקֹּתָיו, לֹא-אָסִיר מֶנִּי. כד וָאֱהִי תָמִים עִמּוֹ; וָאֶשְׁתַּמֵּר, מֵעֲו‍ֹנִי.


כד וָאֱהִי תָמִים עִמּוֹ; וָאֶשְׁתַּמֵּר, מֵעֲו‍ֹנִי.

Toutes ses lois me sont présentes, ses statuts, je ne m’en écarte point

Attaché à lui sans réserve, je me suis tenu en garde contre mes fautes




Refrain 1


כִּי-אַתָּה, עַם-עָנִי תוֹשִׁיעַ; וְעֵינַיִם רָמוֹת תַּשְׁפִּיל. כט כִּי-אַתָּה, תָּאִיר נֵרִי; יְהוָה אֱלֹהַי, יַגִּיהַּ חָשְׁכִּי.


Oui, tu viens en aide à un peuple humilié, et tu abaisses les yeux hautains.

Oui, tu fais briller ma lumière !


L’Eternel, mon Dieu, illumine mes ténèbres




Refrain 2



כִּי מִי אֱלוֹהַּ, מִבַּלְעֲדֵי יְהוָה;

Qui est Dieu, hormis l’Eternel ?

Qui est un rocher tutélaire (qui assure une protection),


si ce n’est notre Dieu ?






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Dernière mise à jour : 21 déc. 2020


La signification cachée du nom égyptien de Joseph
Paneach signifie déchiffrer, résoudre, décoder, interpréter


Le nom "Zaphenath-Paneah" qui a été donné à Joseph, peut être dérivé des racines hébraïques : צפן פִּעְנֵחַ "Tsaphan" signifiant cacher ou chérir.



Nous trouvons ce mot dans le Psaume 119 : « Ces mots que je cache dans mon cœur... », qui en hébreu se dit Belibi tsaphanti (בְּ֭לִבִּי צָפַ֣נְתִּי).

"Paneach" signifie « déchiffrer, résoudre, décoder, interpréter ».


Ainsi, Zaphenath-Pa'neach, le nom égyptien de Joseph, pourrait se traduire par « Celui qui explique les choses cachées ». Ce nom pourrait aussi se traduire par « La Révélation du Caché ».


Il pourrait vraiment s’agir du nom que Pharaon a donné à Joseph, après tout, il interprétait les rêves de Pharaon.

Alors, cela refléterait non seulement la compréhension de Pharaon de Joseph, mais aussi le projet entier de Dieu dans cette histoire.


Dans les textes français, cependant, le nom est simplement translittéré, et cette signification profonde a été complètement perdue.


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Dernière mise à jour : 5 avr. 2022



La source de la vraie vie
Vers la source de la vraie vie, poème de Rav Abraham IBN-EZRA.


Je voudrais courir vers la source de la vraie vie.


C’est pourquoi j’ai en dégoût la vie inutile et vaine.


Mon seul désir est de contempler l’image de mon Roi.


Ne craignant que lui, ne révérant nul autre.


Ah ! Seulement le contempler en songe !


Je plongerais dans l’éternel sommeil


Pour ne plus me réveiller.


Si je pouvais contempler Sa face, dans le cœur de mon cœur


Mes yeux ne chercheraient plus jamais à regarder au dehors.



Ecrit par le Rav Abraham IBN-EZRA

Espagne (1089- 1164)






A propos de l'auteur



Savant, Tsadik et éminent poète, le Rav Avraham Ibn-Ezra a renforcé les mains d’Israël avec des poèmes et des mots de consolation

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La vie de Rabbi Abraham ibn ‘Ezra se divise en deux périodes :


Dans la première, il se construit une réputation de poète et de penseur, dans son Espagne natale.


Rabbi Moché ibn ‘Ezra fait les louanges du savant et grand Tsadik ainsi que de l’homme éloquent, tandis qu’un jeune contemporain, Rabbi Abraham ibn Daoud, le qualifie, à la fin de sa chronique de dernier grand homme à avoir fait la fierté du judaïsme espagnol, et de l’éminent poète, qui « a renforcé les mains d’Israël avec des poèmes et des mots de consolation ».



Dans l’un de ses poèmes les plus connus, Nédod Héssir ‘Oni, Rabbi Abraham ibn ‘Ezra se décrit comme un étranger, écrivant des livres et révélant les secrets de la connaissance


Dans l’un de ses poèmes les plus connus, Nédod Héssir ‘Oni, Rabbi Abraham ibn ‘Ezra se décrit comme un étranger, écrivant des livres et révélant les secrets de la connaissance.


De fait, il est le seul exemple connu d’érudit errant à avoir développé une activité littéraire aussi riche et importante dans des conditions aussi peu favorables.


Il vit en effet dans une éternelle indigence, qu’il excuse en écrivant que « si je faisais le commerce des bougies, le soleil ne se coucherait pas, si je vendais des linceuls, personne ne mourrait ».

C’est en 1140 que commencent ses voyages : Lucques, Mantoue, Vérone, en Provence, le nord de la France, Londres et Oxford.

Il se rend à Narbonne, et en Provence avant 1155, faisant halte dans la ville de Béziers.


Un certain Yedaia Bedersi, natif de la ville, parle de son séjour avec enthousiasme, plus de 150 ans après les faits.


Sa principale œuvre est son fameux commentaire sur les Cinq Livres de la Torah.


Il a, comme celui de Rachi, engendré une abondante littérature de commentaires, et auquel il doit, plus qu’à ses autres œuvres, sa réputation.






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